EL CONCEPTO DE AMOR EN DOS LIBROS: EL BANQUETE DE PLATÓN Y SOBRE EL AMOR Y LA SOLEDAD DE KRISHNAMURTI. / LE CONCEPT D'AMOUR EN DEUX LIVRES : LE BANQUET DE PLATON ET DE L'AMOUR ET DE LA SOLITUDE DE KRISHNAMURTI.
EL CONCEPTO DE AMOR EN DOS LIBROS: EL BANQUETE DE PLATÓN Y SOBRE
EL AMOR Y LA SOLEDAD DE KRISHNAMURTI.
Fedro dice al comienzo del diálogo platónico que la
muerte por amor es símbolo de heroísmo, al contrario de lo que hizo
Orfeo. Para Krishnamurti, ese amor es apego y por tanto no tiene nada de heroico. En todo caso, se genera un
desequilibrio en la relación al
conceder Fedro preminencia del amado sobre el amante.
Pausanias da preminencia al amor homosexual
masculino sobre el heterosexual.
Para Krishnamurti es indiferente si el amor es homosexual o heterosexual, esta clase de amor es apego, e
interviene la posesión, la dominación y los celos. Por tanto, es fuente de
conflicto.
Para Pausanias el amor vulgar prioriza el cuerpo,
que es precario, sobre el alma. En
Krishnamurti, que no hay dualidad entre cuerpo y alma, el amor, tal y como lo conocemos, es una relación entre
imágenes. La imagen que tenemos de nosotros y la de la persona amada y
viceversa. Solo cuando no hay imágenes,
ni por tanto memoria, puede haber relación plena y, por tanto, amor.
Pausanias dice que entregarse del todo al amado por
alcanzar la virtud es totalmente bello. Para Krishnamurti en cambio no se puede
alcanzar la virtud a través de otro. Eso sería solo imitación y te convierte en
un hombre de segunda mano.
El amor en el diálogo platónico es fruto de la
dependencia psicológica hacia el amado. En Krishnamurti esa
dependencia impide precisamente el
amor. Solo cuando no hay dependencia, cuando la mente está sola y en
quietud, puede haber amor. La dependencia
implica miedo. Y donde hay miedo no puede haber amor.
Dice Sócrates que uno ama y desea cuando
no posee lo que desea. Esto conecta con la idea de que para Krishnamurti el amor, tal como lo entendemos, es un
recuerdo, un pensamiento.
Sócrates afirma que se desea aquello de lo que uno está
falto, lo mismo que para Krishnamurti cuando afirma que el amor, tal
como lo entendemos, es fruto de
nuestra insuficiencia.
Esta insuficiencia, conecta con la idea de
Sócrates, de que Eros está falto de belleza y de bondad.
Diotima dice en El banquete: "El amor consiste en el deseo de poseer el bien para siempre" Pero en realidad no se posee el bien, sino el objeto que representa el bien. Para Krishnamurti, en todo caso, el amor es lo contrario a la posesión.
Para Diotima la procreación se fundamenta en el amor de lo bello que es lo bueno y el amor por la inmortalidad. Pero en Krishnamurti solo puede haber verdadera creación cuando no hay continuidad en el tiempo. O sea, la auténtica creación solo existe cuando no hay tiempo psicológico. En otras palabras, la procreación y la inmortalidad para Diotima en Krishnamurti sería solo fruto del miedo a morir.
Para Diotima hay un proceso gradual hacia la belleza: desde la belleza de las formas, pasando por las normas de conducta y los bellos conocimientos hasta llegar a la idea de belleza. Para Krishnamurti podemos deleitarnos en un bello rostro o un bello paisaje, pero la verdadera belleza solo se alcanza cuando la mente se aquieta y se comprende toda la estructura del pensamiento y del yo, o sea cuando hay auténtico amor y compasión. Esa es una belleza sin forma.
En otras palabras, el amor para Krishnamurti solo adviene cuando uno no busca su propia felicidad ni ningún tipo de satisfacción personal. El amor solo llega con la negación de lo que no es amor: el deseo, el placer, el sometimiento, los celos, la posesión, el apego, la explotación y la dependencia del amado. Solo la mente libre de todo ello puede verdaderamente amar. No hay técnica para liberarse de las dependencias, porque al haberla creas dependencia de esa técnica. Ni siquiera el amor a Cristo o a Krishna o a Buda es amor, sino dependencia. El amor por uno mismo es también una tendencia egocéntrica, de aislamiento.
El amor no es ni sentimentalismo ni emoción, que son ambos producto del pensamiento. Cuando interfiere el pensamiento en el amor, se obscurece la percepción directa del amor. El amor tal como lo entendió Platón es una disipación de la energía, pues se canaliza hacia un objeto concreto.
El amor no son palabras, ni sentimientos, ni ideas. Para Krishnamurti,
debemos descartar todas esas ideas y descripciones que se han hecho del amor. El
placer y la representación mental del mismo tampoco es amor. Cualquier imagen o
símbolo mental impide el amor.
LE
CONCEPT D'AMOUR EN DEUX LIVRES : LE BANQUET DE PLATON ET DE L'AMOUR ET DE LA
SOLITUDE DE KRISHNAMURTI.
Phèdre
affirme au début du dialogue de Platon que mourir par amour est un symbole
d'héroïsme, contrairement à ce qu'Orphée faisait. Pour Krishnamurti, un tel
amour est un attachement et n'a donc rien d'héroïque. Quoi qu'il en soit, un
déséquilibre se crée dans la relation lorsque Phèdre accorde la primauté à
l'aimé sur l'amant.
Pausanias
privilégie l'amour homosexuel masculin sur l'amour hétérosexuel. Pour
Krishnamurti, peu importe que l'amour soit homosexuel ou hétérosexuel ;
cet amour est un attachement, impliquant possession, domination et jalousie. Il
est donc source de conflit.
Pour
Pausanias, l'amour vulgaire privilégie le corps, précaire, au détriment de
l'âme. Pour Krishnamurti, il n'y a pas de dualité entre le corps et
l'âme ; l'amour, tel que nous le connaissons, est une relation entre des
images. L'image que nous avons de nous-mêmes et celle de la personne que nous
aimons, et vice versa. Ce n'est qu'en l'absence d'images, et donc de souvenirs,
qu'il peut y avoir une relation pleine et entière, et donc de l'amour.
Pausanias
dit que se donner entièrement à l'être aimé pour atteindre la vertu est d'une
beauté absolue. Pour Krishnamurti, cependant, la vertu ne peut être obtenue par
l'intermédiaire d'autrui. Ce serait une simple imitation qui vous
transformerait en une personne de seconde main.
L'amour,
dans le dialogue de Platon, est le fruit d'une dépendance psychologique envers
l'être aimé. Chez Krishnamurti, cette dépendance empêche précisément l'amour.
Ce n'est qu'en l'absence de dépendance, lorsque l'esprit est seul et immobile,
que l'amour peut exister. La dépendance implique la peur. Et là où il y a peur,
il ne peut y avoir d'amour.
Socrate
dit qu'on aime et désire sans posséder ce qu'on désire. Cela rejoint l'idée de
Krishnamurti selon laquelle l'amour, tel que nous le concevons, est un
souvenir, une pensée.
Socrate
affirme que nous désirons ce qui nous manque, tout comme Krishnamurti affirme
que l’amour, tel que nous le comprenons, est le fruit de notre insuffisance.
Cette
insuffisance rejoint l’idée de Socrate selon laquelle Éros manque de beauté et
de bonté.
Diotime
dit dans Le Banquet : « L'amour consiste dans le désir de posséder le bien pour
toujours. » Mais en réalité, ce n'est pas le bien lui-même qui est possédé,
mais l'objet qui le représente. Pour Krishnamurti, en tout cas, l'amour est le
contraire de la possession.
Pour
Diotime, la procréation repose sur l'amour de la beauté, qui est la bonté, et
sur l'amour de l'immortalité. Mais pour Krishnamurti, la véritable création ne
peut exister qu'en l'absence de continuité temporelle. Autrement dit, la
création authentique n'existe qu'en l'absence de temps psychologique. Autrement
dit, la procréation et l'immortalité, pour Diotime, chez Krishnamurti, seraient
uniquement le fruit de la peur de mourir.
Pour
Diotime, la beauté est un processus graduel : de la beauté des formes à
l’idée de beauté, en passant par les normes de conduite et la connaissance
profonde. Pour Krishnamurti, on peut se délecter d’un beau visage ou d’un beau
paysage, mais la véritable beauté ne s’atteint que lorsque l’esprit est apaisé
et que la structure même de la pensée et du soi est comprise, c’est-à-dire
lorsqu’il y a un amour et une compassion authentiques. C’est une beauté sans
forme.
En
d'autres termes, pour Krishnamurti, l'amour ne vient que lorsqu'on ne recherche
pas son propre bonheur ni aucune satisfaction personnelle. L'amour ne vient
qu'avec la négation de ce qui n'est pas amour : le désir, le plaisir, la
soumission, la jalousie, la possession, l'attachement, l'exploitation et la
dépendance envers l'être aimé. Seul un esprit libéré de tout cela peut
véritablement aimer. Il n'existe aucune technique pour se libérer des
dépendances, car en en ayant une, on crée une dépendance à cette technique.
Même l'amour pour le Christ, Krishna ou Bouddha n'est pas amour, mais
dépendance. L'amour de soi est aussi une tendance égocentrique et isolante.
L'amour
n'est ni sentimentalité ni émotion, qui sont tous deux le produit de la pensée.
Lorsque la pensée interfère avec l'amour, sa perception directe est
obscurcie. L'amour, tel
que Platon le comprenait, est une dissipation d'énergie, car il est canalisé
vers un objet concret.
L'amour
n'est pas fait de mots, de sentiments ou d'idées. Pour Krishnamurti, nous
devons rejeter toutes les idées et descriptions qui ont été faites de l'amour.
Le plaisir et sa représentation mentale ne sont pas non plus de l'amour. Toute
image mentale ou tout symbole fait obstacle à l'amour.
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