CUENTOS / TALES / CONTES / RACCONTI

  L'ÉVANGILE SELON SAINT JEAN À LA LUMIÈRE DE KRISHNAMURTI L'Évangile selon saint Jean commence par cette affirmation : « Le Verbe ( λόγος ) était Dieu. » Pour Krishnamurti, les mots et la pensée interfèrent négativement avec la perception directe de la réalité. Pour lui, les mots ne sont pas réels et il ne peut y avoir de relation complète avec la réalité par les mots. L’Évangile continue ensuite : « Cet homme était au commencement avec Dieu. » ἐν ἀρχῇ (au commencement) implique le temps psychologique et donc le conflit, et θεόν (Dieu), pour Krishnamurti, n’est rien d’autre qu’une projection idéale de l’ego. Plus tard, il est dit de Jean : « Cet homme est venu comme témoin, pour témoigner de la lumière, afin que tous croient par lui. » (πιστεύσωσιν δι’αὐτοῦ). L’idée de « croire par l’intermédiaire d’autrui » n’est pas valable pour Krishnamurti. Pour lui, on ne peut apprendre qu’en s’observant soi-même. Ainsi, il dit dans son livre Cette lumière intérieure (p. ...

  EL EVANGELIO SEGÚN SAN JUAN A LA LUZ DE KRISHNAMURTI El evangelio según San Juan comienza con la afirmación: “La palabra (λόγος) era Dios”. Para Krishnamurti la palabra y el pensamiento interfieren negativamente en la percepción directa de la realidad. La palabra para Krishnamurti no es lo real y no puede haber una relación completa con la realidad a través de la palabra. Seguidamente el Evangelio prosigue: “Este estaba en el principio junto a Dios”. ἐν ἀρχῇ (en el principio) implica tiempo psicológico y por tanto conflicto y θεόν (Dios), para Krishnamurti, no es sino una proyección ideal del ego. Más tarde se afirma de Juan: “Este vino por testimonio, para que diese testimonio de la luz, a fin de que todos creyesen por él.” (πιστεύσωσιν δι’αὐτοῦ). El concepto de “creer a través del otro” no es válido para Krishnamurti. Para él uno solo puede aprender en la observación de sí mismo. Así dice en el libro Esa luz en uno mismo (p. 13-14): “uno tiene que ser una luz para sí mis...

  AMOUR ÉTERNEL   Qui ne s'incline pas Devant la beauté ultime, Suppliant, dans l'instant du doux attachement, Que la prière devienne un torse vivant Pour l'entourer d'une étreinte passionnée.   Qui ne souhaite pas se noyer Dans le bleu profond de ses yeux Avec le regard ivre de tendresse, Comme si l'océan tout entier Baignait ton corps.   Qui ne souhaite pas goûter Le doux fruit d'un plaisir intense Et savourer sa chair Si mielleuse et tendre Que l'on meurt au contact Et suspend les autres sens.   Mais alors les esprits demeurent, Dépouillés de tout vêtement et de tout bruit, Nus et silencieux, Et ils marchent main dans la main Vers des lieux lointains, Que même la pensée ne pourrait imaginer.   Alors vous goûterez tous deux véritablement à l'amour suprême, celui qui n'est limité ni par le corps, ni par le temps, qui est toujours jeune et frais, et qui se renouvelle à chaque instant ...